Legault, "Fitz" et nos 100aines de millions en fonds publics, pour Airbus

À quel moment est-ce que les Québécois vont s'envoler vers les profits?

Après que le ministre des Finances Éric Girard nous ait annoncé le plus gros déficit de l'histoire du Québec, dans le budget 2024-25 et en attendant le retour (espéré) à l'équilibre budgétaire dans 5 longues années, voilà qu'on apprend qu'on est finalement plus riche qu'on ne le croyait.

En effet, c'est le duo Legault et "Fitz" qui ont annoncé un investissement de 300 M$ US dans Airbus Canada.

https://forum.chaudiere.ca/viewtopic.php?t=5895

Oui, Airbus dont la capitalisation, au 7 février 2024 frise les 120 MM d'Euros et dont le chiffre d'affaires a bondi de 13% pour s'établir à 58,8 MM d'Euros et dont le résultat net a été de 4,2 MM d'Euros et bien, cette transnationale étrangère maintes fois multimilliardaire met la main sur des 100aines de millions de dollars, provenant de nos fonds publics, pour financer l'avion qu'on a déjà financé, dans le temps de Bombardier et quand celui-ci a été donné à Airbus qui, aujourd'hui, passe à la caisse, une fois de plus.

Et le Québec ne conserve finalement que 25% des parts... pour l'A220, seulement.

Et ce, jusqu'en 2035 car après, qui sait ce qu'il adviendra de cet investissement public?

Un fleuron québécois devenu français entre les griffes d'une transnationale mondialo-schwabbeuse. Qui d'autre s'en inquiète?

C'est bien beau financer la croissance d'Airbus mais s'il faut payer autant pour conserver une expertise en aéronautique au Québec, ne serait-on pas mieux de fonder notre propre société qui ne nous menacera pas continuellement de partir si on ne s'endette pas, sans cesse plus, pour elle et ses actionnaires?

Parce que parlons-en des actionnaires d'Airbus dont voici un minuscule aperçu:

- BlackRock Investment Management (UK) Limited;
- Vanguard Group Inc.; et
- State Street Global Advisors.

Sans oublier UBS Global Asset Management (UK) Ltd. et Amundi Asset Management qui, entre autres choses, claironnent le "progrès par le Net Zéro en 2050" mais qui... ramassent le gros cash via son actionnariat dans Airbus. Question de demeurer cohérents avec le capitalisme signaliste de vertu tout en demeurant capitaliste, à l'extrême.

Autrement dit, Airbus, c'est un outil mondialiste pour appauvrir les peuples parce que même si Airbus Canada investit 900 millions dans cette entente renouvelée, combien de ces 100aines de millions passeront, d'une manière ou d'une autre, en déductions fiscales?

Airbus a assurément d'excellents fiscalistes pour obtenir des résultats nets de plusieurs milliards de dollars alors s'ils demeurent au Québec, ce n'est certainement pas pour notre "expertise" (enfin, peut-être un peu mais il y a des experts ailleurs aussi) mais parce qu'ils vont faire de l'argent. Pas en perdre.

Le jeu sordide des onuso-schwabbiens est plus que clair. C'est de privatiser les bénéfices tout en socialisant les pertes.

Et on peut imaginer que c'est probablement ce qui vient de se produire, une fois de plus, aujourd'hui.

Au fait, avec qui Pierre Fitzgibbon était-il allé à la chasse aux faisans, en octobre 2022? Ça vaut la peine d'en parler puisque certains participants étaient liés à des entreprises bénéficiaires de subventions octroyées par son ministère.

C'était sur une île privée située au beau milieu du lac Memphrémagog dont au moins un des propriétaires serait bénéficiaire de subventions du Fonds de développement économique, selon les informations remises à la commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale, Ariane Mignolet qui a finalement blanchi "Fitz" tout en l'enjoignant de respecter une (plutôt banale) "mise en garde".

Et bien que cette histoire de chasse au faisan ne soit probablement pas liée à Airbus, au fond, qu'est-ce qu'on en sait?

On ne sait à peu près rien, tout comme ce qui se passe réellement à Davos, quand "Fitz" va serrer les mains des riches mondialistes qui pensent à leur poche bien avant de penser au Québec.

Et ce genre de comportement colore le personnage. Sans dire que "Fitz" n'a pas ses habiletés (parce qu'il en a), on ne peut pas dire qu'il a une grosse "moyenne au bâton" quand on pense à Northvolt, Lion (les autobus électriques), Taiga (les motoneiges électriques), Flying Whales (une autre entreprise française mais de dirigeables) et on ne parle même pas du Panier bleu!

Certes, en semant des 100aines de millions, voire des milliards, dans ces filières privées, il se pourrait qu'un jour, l'un ou l'autre de ces investissements devienne rentable pour les Québécois mais pour l'instant, la formule-Fitz ne semble pas encore trop bien fonctionner alors quand on apprend que 300 M$ US prennent le chemin d'Airbus, il y a lieu de réfléchir à ce que ça signifie, exactement, pour les Québécois.

Pourquoi?

Parce qu'il faut se demander si c'est le meilleur usage de fonds public qui puisse être fait, avec ce genre de somme.

Et s'il y avait autre chose que les patentes-trucs des mondialistes pour faire croître l'économie québécoise?

N'existe-t-il pas des fleurons proprement québécois qui auraient pu faire un usage stratégique de ces fonds? Et pourquoi est-ce qu'il fallait réinvestir dans l'A220? N'a-t-on pas déjà assez payé pour cet avion qui est réellement un C-Series de Bombardier avec un nouveau nom?

Quand on voit François Legault et Pierre Fitzgibbon dans un cockpit d'A220, ça trace un parallèle avec le Québec qui a cet immense potentiel mais qui ne décolle pas.

Un gros "showroom" provincial de jobs subventionnées par des fonds publics pour espérer continuer de faire copain-copain avec les mondialistes qui ne sont (en fin de compte) pas nos amis.

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