Femme piétinée par un cheval de la GRC: traitement "journalistique" radio-canadien troublant
Ce 18 février 2022 passe à l'histoire comme un vendredi sombre.
Hadi Hassin de Radio-Canada ne parle pas de la dame qui a été piétinée par un cheval qui semble être monté par un agent casqué de la GRC mais parle que Marcel Savard était "très impressionné" par la cavalerie:
"À l'aide des chevaux de la cavalerie, les policiers fractionnent la foule pour provoquer un mouvement dans celle-ci, la repousser et permettre ainsi de gagner du terrain. ''Je suis très très impressionné'', avoue Marcel Savard, ex-directeur adjoint de la SQ à RDI. #Ottawa"
Vous pouvez voir la manifestante pacifique qui est au sol et qui se protège le visage au moment où l'on voit la patte arrière d'un cheval qui quitte la région de son ventre (très difficile à voir, en détail, cependant).
Les derniers mots de cette femme avant d'être piétinée auraient été (en anglais):
"Paix, amour et joie. Paix. Nous sommes pacifiques."
Un autre angle de cette horrible scène peut être vu ici:
Tout récemment, Hadi Hassin a récidivé à propos de la manifestante qui a été piétinée en tweetant:
"« Personne n'a été gravement blessé ou est décédé en lien aux interventions policières d'aujourd'hui », rapporte la
@OttawaPolice. #polcan"
Aucune compassion ou humanité.
Juste la complicité radio-canadienne habituelle à protéger, coûte que coûte, la propagande d'État et les "narratifs des partenaires" de celle-ci.
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Les ennemis du peuple travaillent ensemble pour créer une fiction que les masses croiront.
Mais ça ne s'arrête pas là parce que si Hadi Hassin semble incapable de mesurer la gravité d'une femme pacifique qui se fait piétiner par un cheval de la GRC, on le sent remué lorsqu'un collègue-"journaliste" radio-canadien se fait pousser.
"Le journaliste Raymond Filion a été poussé par un manifestant alors qu’il était en plein direct ce soir. Soutien à tous les collègues, tous réseaux confondus. @FPJQ"
Là et seulement là, Hadi Hassin semble capable d'émotion mais une femme qui se fait piétiner par un cheval, rien.
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Les "grands médias" reçoivent une part significative de l'État et de ses "partenaires" alors naturellement, ils se cantonnent dans le seul narratif qui leur assure un confortable salaire.
Les mercenaires médiatiques sculptent les faits pour banaliser le cheval qui piétine une femme mais signalent leur vertu de victime à la FPJQ pour un "collègue" qui se fait pousser.
Est-ce le standard de "journalisme" qu'encourage la FPJQ?
La question est rhétorique mais elle rappelle qu'un glissement en amène un autre lorsqu'il est question d'oppression du peuple.