Déjà que presque personne ne connaît le logiciel Aladdin de Black Rock, on comprend que son volet Aladdin Climate est encore moins connu et pourtant, ça a des effets directs dans nos économies.
À la base, Aladdin signifie "Asset, Liability and Debt and Derivative Investment Network" ou en français, on pourrait dire "Réseau d'investissement actif, passif et dette et dérivés".
Ça a été lancé le 1er décembre 2020 pour “propulser la transition des investisseurs vers des émissions nettes nulles” soit la fameuse idéologie “Net Zero Emissions”.
C'est un logiciel qui multiplie les usages surhumains d'algorithmes. Une intelligence artificielle aux pouvoirs insoupçonnés.
Dans le public, Aladdin passe inaperçu.
Pourquoi parler d'Aladdin? Entre autre parce que c'est l'outil qui a fait l'essentiel de la fortune du plus grand gestionnaires d'actifs, au monde, à savoir BlackRock.
Récemment, la fortune de BlackRock a explosé suite à la crise-COVID et le conflit en Ukraine. Via la gestion algorithmée du portfolio d’investissements de BlackRock, des milliardaires multiplient leur fortune en “trouvant des opportunités dans des millions d’endroits”, grâce en partie à la puissance hors-norme de l’IA.
La trajectoire d’Aladdin va donc dans le sens d’identifier avant tout le monde les opportunités d’investissement à saisir.
Imaginez la manne pour la classe milliardaire qui bénéficie de ce système de contrôle inédit des flux de leurs investissements vers les projets porteurs de profitabilité, partout où des données existent pour les identifier.
Personne ne se surprend que BlackRock soit un proche-collaborateur du Forum économique mondial (FEM) de Klaus Schwab, à Davos, en Suisse, juste à côté des Nations unies, à Genève.
L’ampleur du pouvoir d’Aladdin n’a d’égal que l’importance cruciale des intérêts économiques en jeu puisque 0,005% des actifs sous gestion de cette IA représente environ 1 milliard de dollars.
Imaginez à quel point il devient facile pour ce fond colossal de modifier la destinée de n’importe quelle économie, dans le monde.
Par exemple, Aladdin pourrait prioriser des choix d’investissements favorables à l’IA et au contrôle des humains, d’où un afflux d’investissements dans l’identité numérique, l’ARNm ou les nanotechnologies.
On peut même imaginer que sans compas moral, Aladdin devienne confortable à recommander des enrichissements faciles grâce à des excuses opportunistes comme des pandémies, des conflits ou diverses désinformations d’État… ou d’IA.
Pour l’heure, les gens doivent prendre conscience qu’Aladdin existe et est vendu comme un service de BlackRock. Juste là, ça confère une influence énorme en faveur de BlackRock auprès des investisseurs, dans le monde. À tel point qu’un investissement ou non de BlackRock devient un indicateur majeur auquel tout le monde devient attentif dans l’espoir de “deviner” certaines des approches favorisées par l’IA d’Aladdin.
On comprend que l’humain ne fait plus le poids.
D’ailleurs, ça évacue tout espoir que l’humanité puisse s’exprimer dans la sphère commerciale tant l’IA force presque toutes les décisions au travers du filtre de sa perception synthétique chiffrée et pré-analysée sous un nombre presqu’infini d’angles.
Et justement, un de ces angles, c’est le climat.
Le climat dans les investissements
Chez BlackRock, le climat fait office d’idéologie et il se trouve que la vision du GIEC des Nations unies, la version alarmo-mondialiste, y prend toute la place.
Avec Aladdin Climate, la guerre au carbone s’invite dans les décisions d’investissements.
Selon BlackRock et dans ses propres mots, “la nécessité de quantifier l'impact financier des risques liés au climat est essentielle pour comprendre – et finalement agir en conséquence – les effets du changement climatique sur les investissements. Aladdin Climate a été conçu pour quantifier les risques et les opportunités climatiques en termes financiers - en reliant la science du climat, les scénarios politiques, les données sur les actifs et les modèles financiers pour arriver à des évaluations et des mesures de risque ajustées au climat” alors vous devinez qu’aucun investissement n’échappe à ce filtre pro-mondialisme climatique.
Ça explique aussi pourquoi toutes les entreprises qui recherchent des investissements insistent autant pour se prosterner devant le “développement durable” de l’ONU et son insistance pour livrer une guerre au carbone.
Les entreprises qui ont besoin de l’apport des investisseurs ont compris que si les mauvais signaux sont envoyés à l’IA de BlackRock, il se pourrait qu’aucun investissement n’ait lieu. Aladdin Climate aurait vraisemblablement déterminé que la conformité aux “exigences en matière de lutte au carbone” n’auraient pas été rencontrés.
Même si l’entreprise vend bien son projet, outre les aspects liés au climat, Aladdin Climate a le pouvoir, au moins en théorie, de torpiller tout ce qui n’atteint pas ses jalons.
Flippant, non?
Et pourtant, on voit, partout autour de nous, une insistance malaisante pour “défendre” le “développement durable” de l’ONU, aussi bien chez les entreprises que dans nos États parce que les deux cherchent à séduire les investisseurs, dont BlackRock qui, on le voit, basent leurs choix sur les algorithmes d’Aladdin Climate.
Ça concerne le monde entier
Quand une firme d’investissement aussi colossale que BlackRock peut influer sur la vie ou la mort d’entreprises et d’États, selon leur conformité à des choix idéologiques, ça veut dire que même les employés de ces entreprises sont concernés.
Sans surprise, les employés les plus susceptibles d’avoir des emplois ou de l’avancement dans ceux-ci sont ceux qui pensent comme l’IA et donc, aident l’entreprise à obtenir des investissements.
Ça va vraisemblablement devenir un pré-requis pour les employés de démontrer leur volonté personnelle à défendre le “développement durable” de l’ONU avant de pouvoir occuper un emploi dans une entreprise ou un État qui doit prouver à un algorithme comme Aladdin Climate qu’il fait tous les efforts pour prioriser cette vision du monde.
À sa mesure, Aladdin Climate encourage la censure systémique de toutes les idées concurrentes à celles de la “guerre au carbone”.
Une seule nouvelle provenant d’une entreprise qui déclare ne pas vouloir livrer une guerre au carbone pourrait la plomber dans l’algorithme d’Aladdin Climate. Ça voudrait dire que les investissements provenant de toutes les firmes utilisant cette IA, à commencer par BlackRock, deviendraient… impossibles.
Imaginez le gestionnaire chez BlackRock qui voudrait malgré tout investir dans cette entreprises désormais “rebelle”… il mettrait sa carrière en jeu. Au final, ce gestionnaire préfèrerait jouer la carte de la conformité et se ranger derrière les recommandations de l’IA. La censure des idées concurrentes à la doxa ambiante serait alors complète.
L’IA telle que celle d’Aladdin Climate se retrouverait-alors seule aux commandes des flux d’investissements qui devraient normalement être décidés par des humains pour bénéficier à l’humanité et non-pas exclusivement à une poignée de milliardaires, les fameux “tenants du capitalisme” (ou “stakeholder capitalism”, en anglais) dont parle Klaus Schwab.
D’ailleurs, on comprend au passage que ces tenants peuvent aussi être des compagnies comme BlackRock et rien ne nous assure qu’une autre IA exerce un pouvoir que l’on ne connaît pas encore sur des humains qui demeurent dans le système tant qu’ils le servent, ce qui revient à une forme de prison professionnelle… et psychologique, les deux à la fois.
On peut même imaginer que des employés d’entreprises sous la surveillance constante d’IA comme celle d’Aladdin Climate fassent exprès de ne jamais mentionner une idée contraire au “développement durable” parce que ça les mettrais en danger de perdre leur confort professionnel actuel mais aussi, ça pourrait les empêcher de se replacer, au besoin.
Des services comme Linkedin sont des sources quasi-inépuisables de données que peuvent utiliser des IA de recrutement pour éliminer des candidatures qui pourraient avoir été identifiées comme n’étant pas “adéquatement qualifiées”, au plan idéologique.
L’employé, dans ce contexte, sera celui qui sera capable d’adhérer en bloc à l’idéologie privilégiée par l’IA dans ses algorithmes.
Vous croyez que ça va trop loin?
Vous avez raison mais personne ne remet en question les IA comme Aladdin parce que ça les placerait à contrario de l’idéologie de l’IA et on a vu ce qui arrive aux investissements dans ces situations, ils disparaissent.
Du coup, aucun “grand média” n’osera remettre les IA en question. Ou s’ils le font, ce sera pour dénoncer des éléments finalement sans importance mais jamais le fondement de la “lutte au carbone”, par exemple.
C’est le système d’auto-censure le plus ingénieux jamais mis en place.
Et au final, ça va tuer l’aspect humain pour ne laisser de place qu’à l’aspect synthétique des choses. Des calculs sous forme d’algorithmes radicalement surhumains grâce à la “big data” vont supplanter les intuitions et les idées vraiment novatrices pour ne pas déranger les plans de l’IA où des calculs savants annoncent des survenues favorables pour la classe de milliardaires et leur entourage.
L’IA en toutes choses
De la 5G aux choix d’investissements, en passant par tous les aspects de nos vies, comme en santé, en éducation, en logement, en transports ou même en divertissements, les projets qui reçoivent le plus de financement sont ceux qui intègrent des éléments d’IA ou ceux qui y sont favorables, d’une manière ou d’une autre.
Clairement, les projets qui reçoivent l’argent sont ceux qui financent la montée du synthétique.
L’humain devrait s’en préoccuper parce que même si des “poches de résistants” se regroupent en “villages solidaires” pour survivre hors-ID-numérique, l’IA va continuer sa projection météorique de croissance et ça va finir par devenir un danger pour le vivant, au sens large.
Le synthétique ne verra peut-être pas éternellement l’utilité de soutenir le vivant.
Rien ne nous assure que l’IA, de main d’homme ou via des déclinaisons “créatives” et “graduelles” d’un de ses algorithmes n’en viendra pas à vouloir éliminer les “points de non-conformité” émanant des humains. Surtout ceux qui ne croient pas au synthétique.
Force est d’admettre que l’IA ne contribue pas à aider l’humanité, en toutes choses, en ce moment. Ça sert plutôt, comme avec Aladdin Climate, à enfoncer des agendas mondialistes dans la gorge de milliards d’humains qui subissent les idéologies contestables et contestées d’une cabale corporato-technocratique qui ne cache aucunement ses ambitions transhumanistes.
Alors, d’imaginer que l’automobile refusera de démarrer parce que Facebook a déterminé que vous avez indisposé l’un ou l’autre de ses “standards de la communauté” n’est peut-être pas si impensable que ça.
Après tout, pourquoi est-ce que tout doit être “connecté” et “contrôlable” si ce n’est pas, au final, pour vous contrôler, vous?
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Réponse: Claude
Merci de rayonner en conscience, jusqu'à moi et de continuer à m'appuyer.
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Archive: https://forum.chaudiere.ca/viewtopic.php?t=4536
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Le partenariat à long terme de BlackRock avec Baringa pour ses modèles de scénarios de changements climatiques.
Pour vous aider à comprendre comment BlackRock voit les choses…
Qu'est-ce que le risque climatique?
Le changement climatique crée des risques financiers et des opportunités pour les investisseurs. Le risque climatique se manifeste de deux manières: le risque physique — les risques de premier ordre découlant d'événements météorologiques et le risque de transition — les risques associés à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Pris ensemble, les investisseurs peuvent évaluer leur exposition globale au risque climatique.
Risque physique
Implications des phénomènes météorologiques extrêmes et des changements physiques dans les régions du monde.
Risque de transition
Politique, réponses du marché et nouvelles technologies associées à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
Alignement de la température
Minimiser le changement climatique nécessite un alignement sur les actions limitant la hausse de la température mondiale à 1,5 °C.
Vous voyez comment toute cette idéologie climato-alarmiste peut dérailler l’humanité au bénéfice du synthétique qui, lui, ne respire et ne vit pas?
Bref un système de corruption mondiale bien graissé par cet investisseur démentiel. La majorité du troupeau devrait commencer par se tirer de ce système, balancer la 5g et jeter leurs smartphones mais ... l'esclavage est déjà bien parti. Personnellement j'utilise que mon PC et la fibre